Le féminicide

Il la frappait souvent, mais elle ne disait rien. Elle souffrait beaucoup mais ne disait rien. Elle pensait que c’était pour son bien alors qu’il ne voulait que se défouler. Des allers et retours à l’hôpital mais elle ne se plaignait pas. Elle ne pensait qu’à ôter sa vie. Elle était battue comme un animal de course. Elle avait des bleus sur pratiquement tout le corps. Elle en avait marre de souffrir et de garder le silence. Au bout de la vingt-cinquième fois, elle décida de parler. Malgré la peur, elle se rendit au commissariat et mit fin à cette vie affreuse.
 
LEMOYNE Orlane, 301
 
Malheureuse et effrayée, elle ne pouvait qu’accepter les coups. Elle avait des bleus et des marques sur tout son corps, marques qu’elle devait cacher par peur que ses proches les aperçoivent. Elle en avait marre mais gardait le silence pour le protéger. Des menaces, des coups de poing, de ceinture, de fils électriques… Elle accumulait tout et se taisait. Il la frappait comme un animal. Il passait sa rage sur elle. Elle ne pouvait plus sentir ses mains sur son corps et avoir un minimum de joie en elle. Marre de souffrir du silence, elle appela la police et le dénonça.
 
VALA Rojanellie, 301
 
Jamais je n’oublierai ces soirées interminables,
Jamais je n’oublierai ces nuits blanches passées à pleurer,
Jamais je n’oublierai la colère que je pouvais apercevoir dans tes yeux
Jamais je n’oublierai la violence des coups que tu m'infligeais.


SOUKAI Amanda,301